Pourquoi parle-t-on aujourd’hui de plateformes de dématérialisation partenaires ?
La facturation électronique n’est plus un sujet d’avenir : elle devient un impératif pour toutes les entreprises immatriculées en France. Avec l’entrée en vigueur progressive de la réforme portée par l’administration fiscale, la dématérialisation des échanges B2B devient une obligation légale et structurante. Dans ce contexte, une nouvelle catégorie d’acteurs émerge : les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP). Ces plateformes ne sont pas de simples outils techniques, mais des relais indispensables dans la transmission sécurisée et conforme des factures et des données fiscales.
Si l’acronyme PDP commence à circuler dans les réunions comptables et les comités de direction, sa fonction précise reste parfois floue. Pourtant, leur rôle est déterminant : les PDP ne se contentent pas de convertir des documents en PDF. Elles orchestrent l’ensemble du processus, depuis l’émission de la facture électronique jusqu’à sa transmission à l’administration fiscale, en passant par la réception, le contrôle et le suivi des données. Cette fonction stratégique place les PDP au centre de la nouvelle architecture de la facturation en France.
En parallèle, la réduction du rôle du Portail Public de Facturation (PPF), annoncée en octobre 2024, a renforcé la place incontournable des PDP dans ce dispositif. Toutes les entreprises, sans exception, devront désormais passer par une plateforme de dématérialisation partenaire ou un opérateur de dématérialisation (OD) pour échanger leurs factures. L’heure n’est plus à la réflexion, mais à la préparation.
Ce que change la réforme de la facturation électronique pour les entreprises
La réforme de la facturation électronique modifie en profondeur les pratiques de facturation des entreprises françaises. Portée par l’administration fiscale, elle vise à généraliser l’émission, la réception et la transmission des factures électroniques, tout en assurant un meilleur contrôle de la TVA. L’objectif est clair : lutter contre la fraude, moderniser les échanges commerciaux et simplifier la gestion comptable et fiscale des entreprises.
À compter du 1er septembre 2026, toutes les entreprises devront être en capacité de recevoir des factures électroniques. Pour certaines – grandes entreprises et entreprises de taille intermédiaire – l’obligation d’émettre des factures dans un format structuré s’appliquera dès cette même date. Les PME et micro-entreprises auront quant à elles jusqu’au 1er septembre 2027 pour se conformer à cette exigence. La transmission des données de transactions et de paiement à l’administration, appelée e-reporting, fera également partie des obligations nouvelles.
Dans ce nouveau paysage, le Portail Public de Facturation (PPF) voit son rôle recentré. Depuis l’annonce du 15 octobre 2024, il ne gère plus l’envoi ni la réception des factures. Sa mission se limite à deux fonctions : administrer l’annuaire des entreprises soumises à la TVA et centraliser les données fiscales. Cela signifie que l’ensemble des flux de facturation devra impérativement transiter par une PDP ou un OD, ce qui oblige les entreprises à s’équiper rapidement, à revoir leurs processus internes et à choisir un partenaire de confiance.
Comprendre le rôle des PDP
Définition d’une plateforme de dématérialisation partenaire
Une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) est un acteur agréé par l’administration fiscale pour assurer l’ensemble du cycle de vie des factures électroniques dans le cadre de la réforme de la facturation. Plus précisément, elle est immatriculée par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) pour prendre en charge l’émission, la transmission, la réception et la transformation des données de facturation. Contrairement à une simple solution de traitement de documents, la PDP a une mission encadrée par la loi, avec des exigences techniques, sécuritaires et fonctionnelles très strictes.
La PDP est connectée aux autres plateformes (OD et PDP), mais aussi au Portail Public de Facturation (PPF), dont elle relaie désormais certaines fonctions. Elle agit comme un intermédiaire sécurisé entre les entreprises et l’administration, garantissant la conformité des flux de facturation dans le respect des formats réglementaires (UBL, CII, Factur-X) et des obligations de transmission des données fiscales.
Dans les faits, une entreprise pourra passer par une PDP pour centraliser tous ses échanges : envoi et réception de factures électroniques, e-reporting, extraction des données, conformité à la TVA… Ce qui en fait un acteur clé du pilotage de la dématérialisation fiscale.
Différence entre PDP et le Portail Public de Facturation (PPF)
Avant octobre 2024, l’État envisageait de centraliser les flux de facturation via un portail unique : le PPF. Mais face à la complexité technique, aux enjeux de souveraineté des données et à la capacité d’innovation du privé, l’exécutif a revu sa copie. Dans le communiqué du 15 octobre 2024, il est acté que le PPF ne prendra plus en charge la transmission des factures.
Le PPF garde uniquement deux fonctions :
- L’administration de l’annuaire central des entreprises concernées par la réforme.
- Le regroupement des données fiscales issues des PDP pour exploitation par l’administration (contrôle de la TVA, lutte contre la fraude…).
La conséquence est directe : toutes les entreprises doivent désormais passer par une PDP ou un OD pour assurer les échanges de leurs factures. Le PPF devient un concentrateur d’informations, tandis que la PDP prend en charge toute l’opérationnalité.
Fonctions clés des PDP dans la chaîne de facturation électronique
Les plateformes de dématérialisation partenaires ne se limitent pas à une simple transmission de documents. Leur rôle opérationnel est multiple et structurant dans l’écosystème de la réforme. Concrètement, une PDP assure :
- L’émission et la transmission des factures électroniques aux destinataires (clients, fournisseurs, ou autres PDP/OD).
- La réception de factures électroniques, avec une restitution dans le format lisible ou structuré adapté aux outils de l’entreprise.
- La conversion des formats pour garantir la compatibilité avec les normes légales (Factur-X, UBL, CII).
- La vérification des données (format, mentions obligatoires, intégrité).
- La transmission des données à l’administration fiscale (montants HT, TVA, taux, dates de paiement…).
- L’intégration avec les ERP et logiciels métiers pour automatiser les flux.
- La traçabilité des échanges avec preuve de dépôt, d’envoi, et d’archivage.
Ces fonctionnalités s’inscrivent dans un cadre de sécurité élevé défini par la DGFiP, avec des exigences strictes en matière de confidentialité, d’intégrité des données et de contrôle des accès.
Données transmises à l’administration fiscale via les PDP
Le cœur de la réforme repose sur la transparence fiscale. À ce titre, les PDP jouent un rôle fondamental dans la transmission des données vers l’administration via le PPF. Les données concernées sont :
- Celles issues des factures électroniques (identification des parties, dates, montants HT/TTC, TVA, produits ou prestations).
- Les données de paiement associées à ces factures.
- Les informations de transaction non facturées (dans le cas du e-reporting).
- Les éventuelles corrections ou annulations de factures.
Ces flux doivent être transmis en quasi temps réel, dans des formats structurés, avec une piste d’audit fiable. L’objectif : permettre à la DGFiP de mieux contrôler la TVA et d’automatiser certaines obligations déclaratives à terme.
La place des PDP dans le cadre du e-reporting et du e-invoicing
Deux mécanismes complémentaires structurent la réforme :
- Le e-invoicing (ou e-facturation) concerne l’émission et la réception des factures électroniques entre entreprises établies en France. Il est obligatoire pour toutes les opérations domestiques B2B.
- Le e-reporting consiste à transmettre à l’administration les données de transactions non couvertes par le e-invoicing : ventes à des particuliers (B2C), exportations, opérations intracommunautaires.
Les PDP doivent être capables de gérer ces deux dispositifs. Cela signifie qu’elles doivent collecter, structurer, valider et envoyer des flux très différents, tout en maintenant une traçabilité complète pour l’entreprise et pour l’État.
Partie 2 – Enjeux pour les entreprises
Pourquoi choisir une PDP pour sa gestion de factures ?
Dans le contexte actuel, choisir une plateforme de dématérialisation partenaire n’est plus une option mais une nécessité. Cette décision ne se limite pas à un critère de conformité : elle influence la fluidité de la gestion comptable, la sécurité des échanges, et la qualité des données transmises à l’administration. Une PDP fiable permet de centraliser les flux sortants (factures clients), entrants (factures fournisseurs) et déclaratifs (e-reporting), tout en assurant leur intégration dans l’environnement de gestion existant.
Opter pour une PDP, c’est aussi accéder à des services avancés : tableaux de bord, suivi des statuts de factures, gestion des erreurs, alertes automatisées. Ces fonctionnalités permettent un gain de temps significatif dans le traitement des flux financiers et offrent une meilleure lisibilité des transactions.
Impacts sur les processus internes de facturation
L’intégration d’une PDP transforme profondément les pratiques internes. Là où les échanges se faisaient souvent par mail ou en version papier, les flux sont désormais structurés, automatisés, et tracés. Cette mutation implique :
- Une modification des outils comptables ou ERP, souvent via des connecteurs ou APIs.
- Un référencement précis des fournisseurs et clients dans l’annuaire national.
- La définition de règles internes de validation, de délégation et de traitement automatisé des documents.
- Une montée en compétences des équipes sur les formats de données et les obligations de transmission.
En contrepartie, l’entreprise bénéficie de circuits plus rapides, d’un archivage simplifié, et d’un réduction du taux d’erreurs de saisie.
Sécurité, conformité et vérification des données
Les plateformes de dématérialisation partenaires doivent respecter des exigences de sécurité avancées, validées lors de leur immatriculation par la DGFiP. Cela inclut :
- La gestion des habilitations et des droits d’accès.
- La traçabilité complète des actions (audit, logs).
- Le chiffrement des données échangées.
- La mise à jour continue des règles de conformité fiscale.
Pour l’entreprise utilisatrice, cela garantit que chaque facture transmise respecte la législation en vigueur, que les données sensibles sont protégées, et que les échanges sont opposables en cas de contrôle.
Quels sont les bénéfices concrets pour les entreprises ?
Au-delà de l’obligation réglementaire, le recours à une PDP génère des bénéfices tangibles :
- Gain de temps grâce à l’automatisation des flux.
- Réduction des coûts liés à l’impression, à l’envoi et au traitement manuel.
- Amélioration de la trésorerie via un suivi optimisé des délais de paiement.
- Diminution du risque d’erreur ou de fraude.
- Vision consolidée des échanges dans un tableau de bord unifié.
À long terme, ces avantages renforcent le pilotage financier et la qualité des données comptables et fiscales.
Quelles obligations pour les micro-entreprises et les TPE ?
Souvent moins préparées aux changements structurels, les micro-entreprises et TPE n’échappent pas à la réforme. Elles devront :
- Recevoir des factures électroniques à partir du 1er septembre 2026.
- Émettre leurs factures électroniques dès le 1er septembre 2027.
Leur taille n’allège pas les obligations mais impose une simplicité d’usage : choisir une PDP intuitive, connectée à des logiciels adaptés à leur activité, et capable d’assurer un accompagnement pédagogique est donc essentiel. C’est là que des partenaires comme SINERGIS peuvent jouer un rôle déterminant.
Partie 3 – L’écosystème des acteurs
Qui sont les opérateurs habilités comme PDP ?
Toutes les entreprises ne peuvent pas se déclarer plateforme de dématérialisation partenaire : cette qualité est délivrée par l’administration fiscale après une procédure rigoureuse d’immatriculation. Une PDP doit démontrer sa capacité à gérer l’émission, la réception, la conversion, la transmission des factures électroniques ainsi que des données de transactions. Elle doit aussi prouver sa conformité technique et réglementaire, et garantir un haut niveau de sécurité.
Des éditeurs de logiciels bien établis comme Sage (Sage Network), Cegid, OpenBee, ou Agicap, avec lesquels SINERGIS travaille, font partie des acteurs candidats ou déjà immatriculés. Leur avantage : des solutions robustes, intégrées à des systèmes de gestion, et capables de répondre aux contraintes des TPE, PME ou ETI.
La procédure d’immatriculation sous réserve de validation par la DGFiP
L’obtention du statut de PDP passe par une procédure encadrée par la DGFiP, incluant plusieurs étapes :
- Dépôt d’un dossier technique détaillant les capacités fonctionnelles de la plateforme.
- Tests de conformité (flux factures, e-reporting, sécurité, formats…).
- Contrôle des dispositifs de sécurité et d’identification.
- Attribution du statut “immatriculée sous réserve”, le temps de valider tous les éléments opérationnels.
Cette immatriculation est publiée officiellement, permettant aux entreprises de vérifier le sérieux et la conformité du prestataire choisi.
Liste des PDP candidates ou déjà immatriculées (sous réserve)
La DGFiP publie régulièrement la liste des PDP immatriculées sous réserve, consultable sur impots.gouv.fr. Cette liste recense les plateformes déjà en conformité partielle ou complète, prêtes à prendre en charge les flux de facturation.
Parmi les premières entreprises figurant sur cette liste, on retrouve de grands noms du logiciel de gestion et de la dématérialisation, ainsi que des éditeurs innovants déjà intégrés par des cabinets ou des directions financières : Sage, OpenBee, Cegid et Agicap par exemple.
Pour les entreprises, cette liste constitue un référentiel de confiance permettant de sélectionner un prestataire reconnu, et d’anticiper les prochaines étapes du déploiement.
Quel calendrier pour le déploiement des PDP ?
Le calendrier d’entrée en vigueur de la réforme a été ajusté suite à la décision de limiter le rôle du PPF. Il est désormais le suivant :
- Depuis 2024 : procédure d’immatriculation progressive des PDP.
- 1er septembre 2026 :
- Toutes les entreprises doivent être en mesure de recevoir des factures électroniques.
- Les grandes entreprises et les ETI doivent aussi émettre leurs factures électroniques.
- 1er septembre 2027 : obligation d’émission étendue aux PME et micro-entreprises.
Ce déploiement par étapes permet aux entreprises de se préparer, de choisir un partenaire certifié, et de tester leurs flux avant mise en production.
L’accompagnement des entreprises dans cette transition
Intégrer une PDP ne se limite pas à une question de logiciel. C’est une démarche globale de transformation, qui nécessite :
- Une analyse des flux existants (facturation client/fournisseur, formats, outils).
- L’intégration technique avec les systèmes comptables, de gestion ou de trésorerie.
- La sensibilisation des équipes internes, notamment comptables et administratives.
- La mise en place de nouveaux circuits de validation et de contrôle.
C’est pour cette raison que des sociétés comme SINERGIS proposent un accompagnement personnalisé, en s’appuyant sur des PDP certifiées comme Sage, Cegid, OpenBee ou Agicap. Leur rôle est d’assurer la conformité, mais aussi la fluidité opérationnelle.
Partie 4 – Mettre en œuvre une stratégie de dématérialisation efficace
Étapes clés pour intégrer une PDP dans son système de gestion
La mise en place d’une plateforme de dématérialisation partenaire ne s’improvise pas. Elle nécessite une démarche structurée, souvent pilotée en lien avec le service comptable, l’IT et un prestataire externe. Voici les étapes à suivre :
- Audit des pratiques de facturation actuelles : outils, formats, circuits d’envoi/réception.
- Choix de la PDP selon les contraintes métier, les logiciels utilisés et le volume de factures.
- Intégration technique via API ou connecteurs à l’ERP ou logiciel comptable existant.
- Tests de flux pour valider la conformité des factures électroniques et la bonne transmission des données.
- Formation des utilisateurs et définition des rôles (validation, contrôle, archivage).
- Mise en production progressive, avec un suivi rigoureux des retours PPF et des éventuels rejets.
Une entreprise bien accompagnée peut réussir ce passage en quelques semaines, à condition de bien anticiper.
Points de vigilance dans le choix de sa plateforme
Le choix d’une PDP ne doit pas se limiter au prix ou à une solution « compatible ». Plusieurs critères doivent être examinés attentivement :
- Compatibilité technique avec l’environnement existant (ERP, logiciels métiers).
- Capacité de traitement des volumes (important pour les ETI et groupes).
- Qualité de l’interface utilisateur (simplicité, tableaux de bord, alertes).
- Support et accompagnement : hotline, documentation, suivi personnalisé.
- Fréquence des mises à jour réglementaires.
- Garantie de sécurité (certifications, hébergement, RGPD).
Une plateforme bien choisie doit pouvoir absorber les évolutions réglementaires à venir, et accompagner l’entreprise sur le long terme.
La place de l’humain dans un processus digitalisé
La réforme pousse à l’automatisation, mais elle ne supprime pas la valeur ajoutée humaine. Les équipes restent essentielles pour :
- Paramétrer les flux (comptes clients/fournisseurs, délais, formats).
- Vérifier les anomalies (erreurs de TVA, doublons, rejets).
- Suivre les tableaux de bord de traitement des factures.
- Gérer les exceptions (avoirs, factures de situations, corrections).
La digitalisation est un levier de performance, pas une substitution. L’implication des équipes est un facteur clé de succès.
L’importance de la mise à jour régulière des données et outils
Dans un contexte évolutif comme celui de la réforme de la facturation électronique, la mise à jour des outils et des données devient stratégique. Cela concerne :
- Les coordonnées des partenaires commerciaux dans l’annuaire national.
- Les formats de factures électroniques, qui peuvent évoluer selon les décisions de la DGFiP.
- Les paramètres de l’ERP ou du logiciel comptable, pour intégrer les nouvelles règles fiscales.
- La veille réglementaire, assurée par le PDP ou le prestataire de services.
Travailler avec une plateforme et un intégrateur qui assurent cette veille en continu, comme SINERGIS, permet de rester en conformité sans surcharge opérationnelle.
Exemples de cas d’usage B2B
Voici quelques exemples concrets d’intégration réussie de PDP dans un cadre B2B :
- Une ETI dans la distribution a connecté son ERP Sage X3 à une PDP certifiée via SINERGIS, lui permettant d’émettre 100 % de ses factures clients au format Factur-X, avec un suivi automatisé des paiements.
- Une PME artisanale utilise OpenBee pour réceptionner les factures fournisseurs, les affecter automatiquement aux bons centres de coûts, puis les injecter dans Cegid.
- Un cabinet d’expertise comptable a mutualisé une PDP pour centraliser les flux de ses clients TPE, facilitant la collecte des pièces et la production des écritures.
Ces cas démontrent qu’avec les bons outils, la réforme devient une opportunité de structuration des processus.
Conclusion
Ce qu’il faut retenir sur les plateformes de dématérialisation partenaires
La réforme de la facturation électronique représente bien plus qu’un changement technique : c’est une transformation structurelle des échanges B2B. Dans ce cadre, les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) sont les piliers de ce nouveau modèle. Leur rôle dépasse la simple transmission de factures : elles assurent la conformité, la sécurité, la fluidité et la traçabilité des données comptables et fiscales.
Le retrait partiel du Portail Public de Facturation (PPF) a redéfini les responsabilités : désormais, ce sont les PDP qui prennent en charge l’essentiel des flux opérationnels. Chaque entreprise, quelle que soit sa taille, devra passer par une PDP ou un OD pour émettre, recevoir et reporter ses factures électroniques. Ce choix stratégique doit être réfléchi, documenté, et aligné avec l’écosystème technologique de l’entreprise.
Prochaines étapes pour les entreprises
Pour anticiper efficacement la réforme, les entreprises doivent dès maintenant :
- Identifier une PDP immatriculée, ou en voie de l’être, adaptée à leur structure.
- Analyser leurs processus internes de facturation, en identifiant les flux entrants, sortants, et les outils concernés.
- Préparer leur SI (ERP, logiciel comptable) à accueillir la PDP.
- Former les équipes concernées (finance, comptabilité, achats…).
- Être accompagnées par un prestataire capable d’assurer le lien entre l’outil, la réglementation et l’humain.
Le calendrier est fixé. Le moment est venu de passer à l’action.
Pourquoi se faire accompagner par un partenaire de confiance comme SINERGIS
Dans ce contexte réglementaire complexe et évolutif, SINERGIS se positionne comme un interlocuteur de proximité, expérimenté dans l’intégration de solutions de gestion aux Antilles-Guyane.
Grâce à ses partenariats avec des PDP certifiées comme Sage Network, Cegid, OpenBee ou Agicap, SINERGIS vous propose une approche clé en main : de l’analyse de vos besoins à la mise en production, avec un accompagnement personnalisé tout au long du projet.
Choisir SINERGIS, c’est s’assurer d’un déploiement maîtrisé, conforme et efficace, sans compromettre vos outils existants ni vos enjeux métier.

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