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Facture électronique : 10 idées reçues qui freinent encore les entreprises 

 septembre 17, 2025

Introduction

La réforme de la facture électronique approche à grands pas, et pourtant, une part importante des entreprises assujetties à la TVA reste encore mal informée, voire confuse, face aux nouvelles obligations. Entre annonces officielles, mises à jour du cadre réglementaire et vocabulaire technique, il n’est pas toujours simple de distinguer ce qui relève de l’information fiable… et ce qui tient de la rumeur.

À partir du 1er septembre 2026, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront être capables de recevoir des factures électroniques conformes. L’émission deviendra progressivement obligatoire à son tour. Cette généralisation de la facturation électronique vise avant tout à renforcer la lutte contre la fraude à la TVA, automatiser la transmission des données à l’administration fiscale, et améliorer la performance globale des échanges commerciaux.

Mais à mesure que les échéances se précisent, les idées reçues continuent de circuler : “le PDF suffira”, “ce ne sera pas obligatoire pour les TPE”, “le portail Chorus Pro fera tout”… Autant de croyances erronées qui freinent la préparation des entreprises et compromettent leur mise en conformité. Dans cet article, nous vous proposons de démêler le vrai du faux en revenant sur les 10 erreurs les plus fréquentes, tout en vous aidant à anticiper les impacts concrets de cette réforme.

Comprendre la réforme de la facture électronique

Qu’est-ce qu’une facture électronique ? Clarification et obligations

On entend souvent parler de facture électronique, mais qu’est-ce qu’une facture réellement conforme à la nouvelle réglementation ? Beaucoup pensent qu’il suffit d’un document au format PDF envoyé par mail pour être dans les clous. Pourtant, la réforme de la facture électronique repose sur une définition bien plus précise.

Selon le Code général des impôts, une facture électronique est un document émis, transmis et reçu sous format structuré, permettant un traitement automatisé des données. Ce n’est donc pas qu’un changement de support, mais une nouvelle façon de concevoir le cycle de vie d’une facture : de sa création à sa transmission des données, jusqu’à son archivage.

Pour qu’une facture soit conforme, elle doit :

  • Respecter un format électronique reconnu (Factur-X, UBL ou CII)
  • Contenir toutes les mentions obligatoires
  • Être émise et reçue via une plateforme agréée ou le portail public de facturation
  • Permettre l’envoi automatique des données à l’administration fiscale, notamment pour le pré remplissage de certaines déclarations

Idée reçue n°1 : « Un PDF, c’est une facture électronique »
Non. Un format PDF seul est une facture dématérialisée, mais ce n’est pas qu’une facture électronique conforme à la loi. Sans structure ni interopérabilité, elle ne permet pas la transmission sécurisée des données exigée par la réforme.

Pourquoi une réforme ? Une logique fiscale, technique et stratégique

La réforme de la facture électronique ne répond pas uniquement à une contrainte administrative. Elle s’inscrit dans une stratégie nationale et européenne de lutte contre la fraude à la TVA. Grâce à la transmission automatique des données, l’administration fiscale peut repérer plus facilement les anomalies, limiter les oublis de déclaration, et sécuriser les transactions.

Mais ce projet va plus loin : il vise aussi à améliorer les services rendus aux entreprises en facilitant :

  • Le pré remplissage des déclarations de TVA
  • La réduction des erreurs de saisie
  • Le renforcement de la sécurité des flux
  • La transparence dans les échanges interentreprises

Idée reçue n°2 : « L’administration fiscale va tout gérer automatiquement »
Faux. Même si l’administration reçoit les données, c’est à l’entreprise de s’assurer que chaque facture transmise est conforme.

Quelles obligations concrètes pour les entreprises ?

À partir du 1er septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être capables de recevoir des factures électroniques via une plateforme agréée. Cela concerne les grandes entreprises, les PME, mais aussi les micro entreprises et auto entrepreneurs.

La phase suivante, en septembre 2027, rendra obligatoire l’émission pour toutes les entreprises. Ce calendrier progressif ne doit pas faire oublier que l’essentiel du dispositif repose sur la transmission des données à l’administration fiscale pour chaque facture électronique émise ou reçue.

Idée reçue n°3 : « La facture électronique supprimera toutes les autres obligations fiscales »
Pas du tout. La réforme introduit également l’e-reporting, et ne supprime ni les contrôles, ni les autres déclarations prévues par la réglementation fiscale.

Le calendrier officiel de la réforme de la facture électronique

1er septembre 2026 : début de la réception obligatoire

Le 1er septembre 2026 marque un tournant dans l’organisation de la facturation électronique en France. À cette date, toutes les entreprises assujetties à la TVA, sans exception, devront être techniquement prêtes à recevoir des factures électroniques conformes. Cela inclut les micro entreprises, les auto entrepreneurs, les PME et bien sûr les grandes entreprises.

La réception devra impérativement passer par une plateforme de dématérialisation agréée ou une solution compatible, toutes connectées au portail public de facturation. Cette infrastructure permettra à l’administration fiscale de collecter les données de transaction, automatiser le pré remplissage des déclarations, et mieux lutter contre la fraude à la TVA.

Idée reçue n°4 : « Je suis trop petit pour être concerné »
Même les auto entrepreneurs et micro entreprises devront être capables de recevoir des factures électroniques dès 2026, s’ils sont assujettis à la TVA. La taille n’exempte pas des obligations prévues par la loi.

1er septembre 2027 : généralisation de l’émission des factures électroniques

La deuxième phase interviendra un an plus tard, au 1er septembre 2027, avec l’obligation pour toutes les entreprises, même les plus petites, d’émettre des factures électroniques. Cette généralisation a été pensée pour offrir aux structures un temps d’adaptation suffisant à ce nouveau dispositif : paramétrage des outils, formation des équipes, mise à jour des processus internes.

Mais attention : les étapes sont définies et le cadre ne changera pas.

Idée reçue n°5 : « Je peux attendre 2027 »
Non. Vous devrez déjà recevoir des factures dès 2026. Reporter les préparatifs revient à compromettre la transmission des données et à bloquer vos transactions dès l’entrée en vigueur du dispositif.

Un calendrier progressif… mais sans exception

Voici les étapes de la réforme de la facture électronique confirmées par l’administration fiscale :

  • 1er septembre 2026 :
    Réception obligatoire pour toutes les entreprises assujetties à la TVA
    Émission obligatoire pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire
  • 1er septembre 2027 :
    Émission obligatoire pour les TPE, PME, micro entreprises et auto entrepreneurs

Cette montée en charge progressive ne signifie pas que certaines entreprises peuvent se désengager. Il s’agit d’un projet national, soutenu par la loi, qui impactera tous les circuits de facturation en France.

Qui est concerné par la facturation électronique ?

Toutes les entreprises assujetties à la TVA sont concernées

Idée reçue n°6 : « Je suis auto-entrepreneur, donc pas concerné »

C’est une erreur fréquente. La réforme de la facture électronique concerne l’ensemble des entreprises assujetties à la TVA, quel que soit leur statut ou leur taille. La généralisation du dispositif s’applique à tous les acteurs impliqués dans des transactions B2B en France.

Sont donc concernés :

  • Les grandes entreprises
  • Les entreprises de taille intermédiaire (ETI)
  • Les PME et TPE
  • Les micro entreprises et auto entrepreneurs, dès lors qu’ils sont assujettis à la TVA

Dès le 1er septembre 2026, toutes ces structures devront être en capacité de recevoir des factures électroniques via une plateforme agréée ou le portail public de facturation.

Et à partir du 1er septembre 2027, elles devront également être capables d’émettre leurs factures dans un format électronique structuré conforme.

Des obligations variables selon le profil d’activité

Les obligations ne sont pas strictement identiques pour toutes les entreprises, car elles dépendent du type de client concerné :

  • En B2B : si vous facturez des clients professionnels assujettis à la TVA, vous êtes soumis à l’e-invoicing
  • En B2C : si vous vendez à des particuliers, vous ne serez pas concerné par l’e-invoicing, mais vous devrez probablement transmettre certaines données à l’administration fiscale via l’e-reporting, notamment sur vos ventes

Cette distinction est essentielle pour bien adapter vos outils et votre plan de mise en conformité.

Cas particuliers : franchise en base, exonérations et secteur public

Certaines structures estiment à tort qu’elles échappent à la réforme. Pourtant, même si les modalités peuvent varier, elles ne sont pas exclues du dispositif :

  • Les entreprises en franchise en base de TVA peuvent être concernées par l’e-reporting
  • Les activités exonérées peuvent avoir à recevoir des factures électroniques
  • Les prestataires du secteur public, même connectés à Chorus Pro, devront intégrer les évolutions liées à la facturation électronique

Avant de conclure que vous êtes exempté, il est fortement recommandé de faire un état des lieux fiscal avec votre expert-comptable ou votre prestataire de services, afin d’identifier précisément vos obligations.

Formats, transmission et obligations techniques : ce que change la réforme

Quels formats sont valides pour qu’une facture électronique soit conforme ?

La réforme de la facture électronique impose progressivement l’abandon du traditionnel format PDF simple. Désormais, qu’une facture électronique soit considérée comme conforme, elle doit être émise dans un format structuré, capable d’automatiser la transmission des données.

Les formats reconnus par l’administration fiscale sont au nombre de trois :

  • Factur-X : un format mixte combinant un PDF lisible et un fichier XML lisible par machine
  • UBL : un standard international utilisé pour la facturation électronique interopérable
  • CII : destiné à des opérations plus complexes et intersectorielles

Ce choix de formats vise à sécuriser les échanges, faciliter l’automatisation, et éviter toute ressaisie manuelle.

Idée reçue n°7 : « Un PDF bien rempli suffit s’il est envoyé par email »
C’est faux. Un format PDF seul ne permet pas la transmission structurée des données requise. Même bien complété, il sera considéré comme non conforme lors d’un contrôle fiscal.

Des formats structurés qui changent les habitudes

Adopter l’un de ces formats n’est pas une simple formalité : cela implique souvent de revoir le fonctionnement de son logiciel de facturation, les exports comptables, voire l’ensemble du circuit de validation interne. La facture électronique devient un objet technique, intégré dans un dispositif plus vaste de circulation automatisée des données.

Transmission des données : e-invoicing, e-reporting et sécurité

La facturation électronique implique une transmission des données vers l’administration fiscale, selon deux canaux distincts :

  • E-invoicing : il concerne les factures électroniques B2B entre entreprises assujetties à la TVA. Ces factures transitent par une plateforme agréée, qui relaie ensuite les informations fiscales au Portail Public de Facturation.
  • E-reporting : pour les transactions hors B2B national (ex : ventes B2C, export, franchise en base), il faudra transmettre des données simplifiées directement à l’administration.

Ce double mécanisme garantit une sécurité accrue, une meilleure traçabilité, et permet à terme un pré remplissage automatisé des déclarations de TVA.

Mentions obligatoires et rôle des plateformes dans la réforme

Mentions obligatoires : ce que doit contenir une facture électronique

Le format structuré ne suffit pas. Pour qu’une facture électronique soit considérée comme conforme, elle doit inclure un ensemble de mentions obligatoires définies par la réglementation. Ces données, intégrées dans le fichier lui-même, doivent être lisibles automatiquement par les outils de l’administration fiscale.

Voici les principales informations à faire figurer dans une facture structurée :

  • Identité du vendeur et de l’acheteur
  • Numéro SIREN
  • Numéro et date de la facture
  • Taux et montant de TVA
  • Nature et description des opérations facturées

Ces mentions obligatoires doivent apparaître dans le flux structuré (XML ou autre), pas seulement en visuel, afin de garantir une transmission des données conforme et vérifiable.

Plateformes et acteurs : qui gère quoi ?

La plateforme de dématérialisation agréée : nouveau pivot du dispositif

L’un des changements majeurs de la réforme de la facture électronique est la montée en puissance des plateformes. Ce que l’on appelait auparavant plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) est devenu une plateforme agréée (PA). Cette nouvelle appellation reflète un rôle désormais obligatoire et central dans le traitement des factures électroniques.

Les missions de la plateforme de dématérialisation agréée sont claires :

  • Transmettre les factures entre émetteurs et destinataires
  • Assurer la transmission des données fiscales à l’État
  • Gérer les flux d’e-reporting
  • Garantir la sécurité, l’intégrité et la traçabilité des échanges

Sans recours à une plateforme agréée (ou à défaut, au Portail Public de Facturation), aucune entreprise ne pourra se mettre en conformité.

Le Portail Public de Facturation : un rôle limité mais stratégique

Idée reçue n°8 : « Le portail public suffira pour tout faire »
Non. Le PPF n’est plus l’unique point d’entrée. Il ne remplace pas les plateformes agréées.

Le portail public de facturation (PPF) est un outil mis à disposition par l’État, mais son rôle est restreint :

  • Il fonctionne comme un répertoire national, recensant les entreprises et leur plateforme de référence
  • Il sert de relai entre les plateformes agréées
  • Il offre une interface de secours pour les entreprises n’ayant pas encore de solution opérationnelle

Toutefois, pour des cas d’usage avancés (volume, intégration comptable, suivi…), l’utilisation d’une plateforme agréée ou d’une solution compatible est fortement recommandée.

Plateforme, solution compatible, logiciel : quelles différences ?

Idée reçue n°9 : « Une simple mise à jour de mon logiciel suffira »
Faux. Un outil de facturation classique doit être interfacé avec une plateforme agréée, ce qui demande du paramétrage et parfois une refonte des flux internes.

Voici un point de vocabulaire utile pour bien comprendre les rôles :

  • Plateforme agréée (PA) : outil obligatoire pour la transmission des factures électroniques et des données fiscales à l’administration
  • Solution compatible : logiciel qui se connecte à une plateforme, mais qui ne peut transmettre les données seul
  • Logiciel de facturation : outil de génération de factures, qui doit respecter les formats requis et être interconnecté à une PA

Dois-je utiliser la même plateforme que mes partenaires ?

Idée reçue n°10 : « Je dois utiliser la même plateforme que mes clients ou fournisseurs »
Absolument pas. Chaque entreprise est libre de choisir sa plateforme agréée, du moment qu’elle est enregistrée dans le répertoire géré par l’État.

Les plateformes assurent ensuite le routage automatique des factures électroniques entre elles. Votre choix n’a donc aucun impact sur la conformité de vos échanges avec vos partenaires commerciaux.

Portail Public de Facturation et Chorus Pro : toujours utiles avec la réforme ?

Chorus Pro reste l’outil de référence pour le secteur public

Chorus Pro est bien connu des entreprises qui travaillent avec des entités du secteur public. Depuis 2020, il est obligatoire d’y transmettre les factures à destination de l’administration dans le cadre des marchés publics. Cette plateforme restera active dans ce cadre B2G (Business to Government) après l’entrée en vigueur de la réforme de la facture électronique.

Elle continuera donc de servir à la transmission des données pour les transactions avec les collectivités, établissements publics ou ministères.

Mais Chorus Pro ne suffit plus pour le secteur privé

Idée reçue : « J’utiliserai Chorus Pro comme avant, pour toutes mes factures »

Non. Pour toutes vos factures électroniques échangées en B2B, vous devrez impérativement passer par une plateforme de dématérialisation agréée qui est connectée à l’ administration fiscale ou utiliser le Portail Public de Facturation, uniquement dans des cas précis (absence de solution privée ou petits volumes ponctuels).

La réforme repose sur un réseau de plateformes interconnectées, capables de gérer aussi bien :

  • les flux d’e-invoicing (entre entreprises assujetties à la TVA)
  • que les données à transmettre via l’e-reporting (ventes B2C, export, etc.)

Chorus Pro ne répond pas aux exigences techniques de ce nouveau modèle pour le B2B.

Risques, préparation et accompagnement : comment aborder la réforme sereinement

Les risques de retard ou de non-conformité

Dès septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA devront recevoir des factures électroniques via une plateforme de dématérialisation agréée. En cas de retard dans la préparation, les conséquences peuvent être immédiates :

  • Blocage dans les échanges de factures
  • Retards de paiement de la TVA
  • Erreurs de transmission des données
  • Risques accrus de non-conformité fiscale

Ces dysfonctionnements peuvent aussi impacter la performance opérationnelle de l’entreprise : ressaisies manuelles, surcharge administrative, fiabilité réduite des données comptables.

Préparer efficacement la mise en place de la réforme

Pour anticiper l’entrée en vigueur de la réforme de la facture, chaque entreprise doit traiter ce sujet comme un véritable projet de transformation, pas comme une simple mise à jour logicielle.

Voici les étapes clés :

  1. Cartographier ses flux de facturation : B2B, B2C, export, exonérations
  2. Choisir une plateforme de dématérialisation agréée adaptée à ses besoins
  3. Vérifier que son logiciel de facturation est bien compatible avec les formats attendus
  4. Former ses équipes aux nouveaux outils et processus
  5. Sécuriser la transmission des données pour éviter toute rupture

Ce dispositif implique une refonte partielle ou totale des circuits de traitement des factures, des opérations commerciales, et des échanges inter-entreprises.

Le rôle des intégrateurs et prestataires dans la réussite du projet

De nombreuses PME, TPE et micro entreprises choisissent de se faire accompagner par des intégrateurs ou prestataires spécialisés, pour :

  • Sélectionner la bonne plateforme de dématérialisation
  • Paramétrer la transmission des données et des factures électroniques
  • Organiser un déploiement progressif, sans rupture d’activité

Un accompagnement humain est souvent indispensable pour :

  • Sécuriser l’interprétation des exigences réglementaires
  • Adapter les outils existants
  • Optimiser la performance globale du système de facturation

L’enjeu n’est pas uniquement technique, mais aussi stratégique. Se préparer tôt, c’est garantir une transition fluide, une conformité fiscale, et une relation pérenne avec ses clients, fournisseurs et partenaires.

Téléchargez la checklist SINERGIS pour évaluer votre préparation

Où en êtes-vous vraiment dans votre préparation à la réforme de la facture électronique ? Pour le savoir, SINERGIS met à votre disposition une checklist complète qui vous aide à :

  • Vérifier vos obligations fiscales et techniques
  • Identifier les formats et plateformes à adopter
  • Anticiper les échéances de 2026 et 2027

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